Le jour de sécher ses larmes…

@Navalny

Navalny est mort.

C’est une petite déflagration, une parmi beaucoup d’autres. Tant de morts dans nos guerres -oui, elles sont bien à nous ces guerres qu’on supporte par impuissance ou par indifférence.

Et puis l’écologie en berne, et ces discours de raison posés dessus, indécents.

Les bénéfices records et les miséreux.

Green Border que j’ai vu avant-hier.

Tant de déséquilibre ravageur qui nous passe le goût de l’autre.

La peur qui écrase la compassion et ces Trop-Contents-d’eux qui édictent les raisons de ne rien faire, de ne pas trop rêver, de ne pas espérer.

Parfois je me chantonne des chansons de Gaël Faye – Seuls et vaincus, Zanzibar-  et Brel -Quand on a que l’amour. Leurs mots me font du bien et ils me font pleurer, mais ça vaut mieux que de rester sec devant les morts injustes.

Parfois je rêve d’avoir des pouvoirs de Super Héros rien que pour ratiboiser les méchants, poutine et les autres qui ne méritent pas de majuscules.

La réalité me rattrape et colle à mes basques,

Son vilain doigt levé, elle déclare que les super-héros meurent sous le joug des dictateurs, et les enfants dans la mer et sous les bombes car c’est ainsi que vont les choses.

Moi, une fois mes larmes séchées, je rêve d’un monde meilleur.

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